dimanche 23 juin 2013

Un jardin ? Pour de vrai ?

A peu près un an après notre arrivée, il était temps de faire en sorte que la friche devienne jardin. pas que nous n'avions rien fait : des centaines de bambous coupés, les racines suivent au fur et à mesure, des tas énormes de lianes et lierres arrachés en entassés, autant de ronces, pas loin de 100 mètres de vieilles bordures en béton enlevées, quelques petits arbres et thuyas coupés et déracinés, etc.

Et même grâce à nos efforts, quelques thuyas mal en point car complètement enfermés se remettent à faire du vert, les lilas fleurissent après un sommeil de surement plusieurs années, pareil pour les iris au pied du mur. La vigne forme beaucoup de grappes après une taille sévère mais bien raisonnée. Les deux pommiers produisent après une taille assez énergique, pas comme l'an dernier où une seule pomme a apparu...


Restait à transformer le terrain bosselé et peuplé de mauvaises herbes en quelque chose d'agréable.

Après avoir ratissé au mieux tout le lierre et les dernières ronces, déplacé la piscine sur une surface bien plane (son emplacement définitif), remuer la terre avec une motobineuse louée (voir le message du 05/05) pendant une petite journée, ratissé encore et encore pour enlever le maximum de racines et cailloux, on sème!

Le gazon a été semé en deux fois fin mai et début juin. Pas idéal mais comme le temps a été loin d'être sec, ça a très bien levé. Le plus dur a été pour les enfants d'attendre d'avoir le droit de piétiner la jeune herbe.

le gazon commence à lever...

Presque en même temps, je plante quelques arbustes achetés (saule crevette, arbre à perruque, potentilles jaunes et rouges), plantes aromatiques (thym, romarin, sauge, estragon, ciboulette, persil), quelques pieds de lavande, un pied de laurier sauce, de la menthe, etc.



 
















Je m'essaie au mélange des genres. Les plantes potagères (tomate, courgettes, salades, artichauts et arbustes à fruits rouges), fleurs décoratives (œillets, œillets d'inde, bégonias, ) et arbustes vont cohabiter un peu au hasard des quelques massifs que je me suis réservé.

je sème un peu tardivement des petits poids, carottes et maïs. Tout a germé mais est-ce que ça produira... Les semis de haricots nains et à rame viennent juste d'être fait, pour une récolte très tardive.
corète et monnaie du pape

Trouvés dans le jardin et poussant de façon anarchique, je transplante plusieurs pieds de corète du japon, monnaie du pape et buis. Nous conservons aussi un yucca (en forme de Y, ha ha), cotoneaster, mahonia...

saule crevette















Il faudra que tout ça prenne forme, forcisse, grandisse, se répande. Au 21 juin, mission accomplie pour le gazon et à peu près tout ce que j'ai planté a bien pris mais il faudra pas mal de patience pour que ça ressemble vraiment à quelque chose.

dimanche 5 mai 2013

Petit tas de lierre

Comme toute poubelle, nos déchets du jardin bénéficient d'un tri. Ce tas est fait uniquement de la lierre retirée de 500 m2 de terrain. Ce n'est pas étonnant que nous n'avions pas de pelouse !!

Coupe coupe coupe

Et on coupe et on coupe. Les pauses coupe s'exigent environ tous les quarts d'heure. Le lierre est assez fort, donc le déchirer à la main seule n'est pas une option.

Les cochonneries d'une jungle

Le pauvre motoculteur souffre chez nous. Il n'est pas évident de labourer un terrain pareil. Des cochonneries partout se coincent dans les lames comme des cheveux dans un aspirateur. De temps en temps, la vidange s'oblige. Même si nous essayons de bien préparer le terrain avant, en enlevant autant de lierre que possible, les cochonneries s'accumulent sur la machine. Au moins, il peut se réjouir que la pioche est déjà passée devant lui partout où il y avaient des bambous.

lundi 29 avril 2013

La bonne pêche !

À 8 ans elle est forte ! Elle fait la bonne pêche avec son petit outil léger et ses propres mains. Elle à tiré toute seule cette racine de bambou de presque un mètre, pourtant bien enfoncée dans la terre. La branche et le paquet de terre et mini racines doivent peser près de 5 kilos. Bravo ma fille !

Des fleurs plus heureuses en 2013

Nos iris sont plus contents cette année grâce à un jardinage qui leur laisse un peu de place pour respirer et grandir. On à enlevé toutes les mauvaises herbes autour, mais on à quand même laissé vivre les jolies fleurs sauvages qui se sont installées comme de bonnes voisines.

Ne laisser vivre aucune racine !

Ces rhizomes profitent de chaque opportunité. Un seul petit bout de racine peut se développer rapidement en plusieurs arbres. Ici, on compte cinq pousses sur une longueur de 25 cm de cette racine que je viens de déterrer. Tant qu'elle fait des pousses, elle reste très forte et vivante. Si ces pousses arrivent à l'air elles vont alimenter la racine. Donc en attendant de pouvoir tout enlever, il reste aussi la tâche très importante de passer tous les jours pour couper des nouvelles pousses qui viennent de sortir de la terre.

samedi 13 avril 2013

Fin des fenêtres en cachette

18 mois plus tard, nous avons enfin l'autorisation officielle de la commune de remplacer nos veilles fenêtres fines en métal par des fenêtres PVC qui sont en stockage pendant deux hivers.... Grande victoire pour la Cute House ! Ainsi que pour nos factures de chauffage pour l'hiver prochain...

dimanche 24 février 2013

On a consommé combien ???

Passage à autorelévé du compteur électrique, c'est de la paniiiiiiiiique !!

200888 en heures pleines, 107650 en heures creuses. Il y à deux mois on était à 98000 et 4500. En gros, 212 000 kwh en deux mois. De quoi à alimenter la Stade de France en presque autant de temps. Petit calcul : il faut attendre une facture de plus de €21 000 pour deux mois d'électricité. Et nous, on avait cru qu'avec l'isolation du toit on allait voir des sacrés réductions de consommation cet hiver....

Mais après deux nuit sans sommeil, on s'est dit, "mais attendez, ce n'est même pas possible." En effet. Si le disjoncteur d'EDF fonctionne comme il doit, nos calculs indique un maximum de 17 000 kwh de consommation en deux mois. Et ce uniquement dans le hypothèse qu'on pompe l'électricité au max 24/24. Pourtant, on n'a jamais fais disjoncter le disjoncteur. Il y a forcement une erreur.

Ensuite, appels avec Direct Énergie, des conseilleurs rarement sympas et encore plus rarement capables de saisir le problème. Au même temps, on fait des recherches sur google. Pas très rassurant. Une erreur de lecture du compteur, ça se règle facilement. Mais une erreur du compteur, beaucoup moins.... On commence à croire qu'il faut demander un prêt de la banque pour payer la facture en attendant la régularisation.

Mais enfin, une semaine plus tard, on tombe sur un conseilleur intelligent chez Direct, qui à en plus l'avantage d'être respectueux. Il nous explique : non, effectivement ce n'est pas possible d'en consommer autant. Mais il faut savoir que même s'il y a six chiffres sur le compteur, ce n'est que les derniers cinq qui comptent. Le sixième (tout à gauche) ne représente pas 100 000 ou 200 000 ; ça s'appelle le coefficient. Il indique le nombre de fois que le compteur à fait un tour complet. Ce chiffre n'est pas enregistré lors d'un relevé, donc on ne le voit pas sur nos factures. Par contre sur la facture on peut trouver où c'est indique le coefficient. Effectivement sur notre dernière facture, nous étions sur coefficient 1. Donc voilà comment enlever 200 000 kwh sur sa facture dans l'espèce de cinq minutes.

Pourtant il reste quand même 12 000 kwh consommé en 3 mois (en non pas deux parce que c'était basé sur le dernier relevé d'il y a trois mois). Ce qui fait quand même 4000 kwh par mois. Énorme. Même pour chauffage électrique, c'est franchement beaucoup.

Plus de panique. Mais maintenant, les études de consommation commencent....

samedi 23 février 2013

La neige arrive, un toit en justesse !

Les travaux d'isolation du toit ont traîné depuis l'été parce que nous ne pouvions pas travailler dessus en semaine. Entre des nuits courts et des week-ends pluvieux, nous nous sommes retrouvés en hiver toujours avec une bâche sur le toit. Mais fort heureusement nous avons réussi à finir de placer tout l'isolant, poutres et tuiles avant la première tombée de neige. Ouf !

dimanche 6 janvier 2013

Un autre niveau de provisoire

Depuis sept mois, la Cute House est habitée en permanence, mais toujours dans le « provisoire ». Pour mieux réussir les travaux, nous avons opté de garder une bonne partir de nos affaires -- en gros, tout le nonessentiel pour la vie -- dans le stockage.

Or, on sent que nous sommes quand même prêts de passer à un autre niveau de « provisoire ». Surtout que pour nous, les bons sons sont presque essentiels à la vie.

Alors de plus comme Chef Bricoleur est handicapé ce week-end (chirurgie de la main), on passe au « quasi-essentiel », et on sort des étagères du cave et la chaîne hifi des cartons qui gênaient dans le séjour.

Et voilà un étape révolutionnaire. Qu'est-ce qu'on est bien quand même à la Cute House.


samedi 5 janvier 2013

Des nouvelles toilettes, ça se fête !

Pendant les fêtes de la fin de l’année, nous allions recevoir des amis. Hors question de continuer encore avec une seule toilette, la deuxième ayant enfin, euh, expirée. Je vous épargne des images de sa fin de carrière....

Commençons donc par cette belle photo de son emplacement, dans un mini-coin de 85x80 sur le palier descendant au cave.
Le carrelage était certes très beau il était une fois, on aime bien l'effet noir et blanc. Mais il n'est plus du tout en bon état. D'ailleurs vu que cette toilette se trouve à la sortie de la partie "chauffée" de la maison (de l'autre côté de la porte qui donne à la cave), nous avons préféré avoir un sol moins froid aux pieds.
Vous noterez bien le nouveau tuyau PVC d'évacuation installé à droite, qui descend des toilettes à l'étage.

Étape importante pour cette toilette de rez de chaussée était de déplacer la sortie de l’évacuation. Il suffit de s'assoir sur la toilette et tenter de fermer la porte devant vos genoux pour comprendre notre motivation pour cela.

Alors, nouveau sol, nouveau trou, nouvelle cuvette, très bon rafraichissement des murs qui sont extrêmement abimés, victimes de milles et une punaises qu'a adoré l'ancien propriétaire. Comme pour le reste de la maison, aucune signe de travaux ni même rafraichissement dans cette pièce depuis 80 ans. 

Pour le sol nous avons choisi le vinyle souple dans un faux-bois de "Cool & Colors Bois" de la marque Tarkett chez Leroy Merlin (€9,90 le m²). Il est bien assorti au vinyle en lamelles que nous avons dans la pièce à côté (l'entrée/salle à manger). Le sol est vendu en largeur de 4 mètres (soit €38,60 au total). Il nous en reste beaucoup, si ça vous intéresse....

Ce sol recouvrira également le palier devant la descente au sous-sol. Cette fois-ci, pas de casse-tête, on laisse le carrelage en place (ayant confirmé que c'est bien fixé en place) et on le couvre directement avec le vinyle.

L'installation est facile est vite faite. Ça change tout. En une demi-heure on a un beau sol.

Pour la cuvette il n'y a pas dix milles choix. Il nous faut une sortie verticale et sans réservoir. Nous prenons le modèle de "cuvette indépendante" chez Leroy Merlin au prix de €79,90. C'est le même que nous avons acheté pour installer dans notre studio à Paris. Heureusement nous ne l'avions pas encore installé ce dernier : le premier s'est cassé au clin d’œil en serrant un vis. Celui prévu donc pour le studio était sortie de la cave est s'est fait installé à la place de l'autre. Prix total pour l'installation de la cuvette : €159,80. (Mais nous allons tenter un remboursement de Leroy Merlin... on vous tiendra informés.)

Toute neuve et à peine mise en place, elle est déjà cassée ! Du coup il a fallait deux cuvettes au lieu d'une.
Et enfin la cuve bien installée à la diagonale, beaucoup mieux pour la fermeture de la porte quand c'est occupé !  


 Maintenant il ne manque que l'abattant, accessoire très important dans une si petite pièce.












Nous privilégions la fantaisie, dans le respect des couleurs, avec un petit rappel de notre vie parisienne.... Et tout comme pour l'abattant à l'étage, nous avons insisté sur la fonction "frein de chute" pour éviter des claquements de l'abattant. Acheté chez Bricorama, €39,90 (pas disponible sur leur catalogue en ligne). Très beau, et la fonction du frein marche très bien.












A l'arrivée des fêtes, nous avons eu une toilette propre et fonctionnelle à proposer à nos amis, même si elle n'est pas entièrement finie. Les murs seront pour un autre weekend, post-fêtes.



Tour de la vie, tour de la mort

Les bambous peuvent être domptés. Il suffit d'établir certaines limites. J'ai sélectionné quelques chanceux bambous qui auront le droit de continuer de proliférer dans mon jardin. Sauf que cette dite prolifération est limitée précisément aux frontières que je viens de désigner. Avec ma belle amie la pioche, nous avons creusé un tour tout autour de ces bambous chanceux, profond d'une quarantaine de centimètres dans la terre. Tout lien est désormais coupé. Si les rhizomes ont la chance de vivre à l'intérieur de cette île de vie, elles auront à manger. Les autres, elles vont rester sur leur faim, vraiment. Sans feuille, sans branches, sans quoi que ça soit de vert, et sans lumière, elles finiront par mourir enterrées. Et c'est comme ça que ma pioche et moi, on gagnera cette guerre des bambous.

vendredi 4 janvier 2013

Après la guerre passent les brouettes

Voilà enfin une «tombe» vidée des rhizomes de bambou, plus quelques nouvelles pousses coupées à droite et à gauche. Cela doit représenter environ 10 mètres des  rhizomes pour 2 m2 de terrain.
Oui, le terrain vide est plus bas maintenant, les rhizomes ayant donné beaucoup de volume. Mais je pense qu'on arrive à un paysage qui ressemble plus à ce que c'était quand la maison était bâtie il y a 80 ans.

La mort aux bambous !

En ce moment il fait bon (10°) et humide. Climat idéal pour continuer ma guerre personnelle contre les bambous.
Les bambous sont beaux, certes. Mais quand ils envahissent mon jardin comme des romains j'estime qu'ils doivent mourir.
Pour ce faire, je crée des tombes, d'environ 2 mètres de long et un mètre de large. Et je creuse. D'abord aux limites pour couper toutes les  rhizomes et ensuite au milieu.
Parfois quand il me manque un peu de force, je donne des noms aux tombes. Voici où j'enterrai notre banquier qui a fait une catastrophe de notre prêt, voici l'agent immobilier qui nous a fournit de faux papiers, voici le commercial qui voulait nous débarrasser des capricornes dans notre charpente.... Non, non, c'est une blague.


Ma pioche, ma meilleure amie

J'ai essayé un bataillon d'armes pour ma guerre contre les bambous, et j'ai trouvé que c'est vraiment la pioche le meilleur soldat.
Ce service militaire est très dur, je ne le vous cache pas. Mais je suis motivée. Je reste toutefois raisonnable : une ou deux heures par jour, c'est suffisant. J'aimerais bien toujours m'arrêter après une heure. Mais la discipline me manque.
Enlever toutes les rhizomes est une nécessité dans cette démarche. C'est un travail très physique. Mais bon, c'est aussi un sport. Et puis c'est un sport utile en plus !
Je vous les choses comme ça : on aurait pu payer plus cher pour avoir un beau jardin avec une belle pelouse sans un centimètre de rhizome. Et on aurait passer la tendeuse électrique toutes les semaines. Et pour le fitness, on se serait inscrit au gymnase et on aurait payé des cotisations. Voilà donc notre bambou nous donne des excellent séance de sport tout en nous économisant de l'argent ! Dans ce temps de crise, il faut y penser.