mercredi 4 janvier 2012

Du volume pour les chambres


Même si le plafond des chambres à l'étage est haut (2m85), il reste encore de la place dans les combles.
Et il y a également le "passage secret", un couloir étroit longeant les deux chambres, directement sous la charpente et les tuiles. Royaume des araignées et des courants d'air, il n'y a pas grand monde qui s'aventure dans ce petit espace encore perdu.
Isolation de la toiture ? Encore aucune, juste les murs et plafonds de plâtre.






 Pour savoir ce qu'il y a au-dessus des plafonds, une seule solution, faire un trou, amener une échelle et surprise ! Un bel espace de comble exploitable, avec juste une grosse poutre verticale au centre, à la séparation des deux chambres. Donc de la bonne charpente traditionnelle qui permet bien des choses.


Nous avions très tôt décidé d'isoler la toiture par l'extérieur. La raison principale était de ne pas perdre de volume dans la salle de bain qui est entièrement en sous-pente, idem pour les toilettes de l'étage. Et aussi de faire le travail d'isolation tout en vivant dans les pièces en-dessous. Notons qu'il faut quand même étudier le réalisme de louer un échafaudage conséquent pour travailler en sécurité.

Donc, dès que cette isolation sera en place, libre à nous d'utiliser tout le volume intérieur. Le mur du "passage secret" tombera, les plafonds tomberont (ça va en faire des gravas...). Chaque chambre aura une mezzanine sur un peu moins de la moitié de la surface, et les poutres (entraits et chevrons) vont rythmer ce grand volume.



Inutile de dire que les filles sont super excitées à l'idée de ce projet. Mais l'isolation du toit est un gros morceau qui va devoir attendre de beaux et longs jours.

mardi 3 janvier 2012

Le tour du propriétaire.

Après pas mal d'heures à manier le coupe-branche, la cisaille à haie et même la scie, on comprend mieux les dimensions du jardin. Et en plus on peut voir du fond du jardin jusqu'à la maison, et inversement. Pour certains, on découvre même l'existence d'une petite cabane tout au fond.





Ancien poulailler, trop petit pour un poney, mais trop grand et surtout trop mignon pour le faire disparaitre, on lui trouvera bien un jour une utilité.
Il reste encore du travail pour enlever tout ce qui pousse sur le toit en belles tuiles, et nettoyer des débris divers.



 Depuis la moitié du jardin, ça donne ça. A gauche, un fruitier (prunier ?) complètement rongé de l'intérieur et recouvert de lichen. En face quatre beaux tilleuls élagués un minimum pour laisser passer un peu de lumière vers la maison. A droite un petit houx bien abîmé. Encore plus à droite, hors champ, un tout petit fruitier (pommier je pense) qui été recouvert de grimpante, en bien mauvaise forme mais très mignon d'aspect. Il aura besoin de soin.
Derrière, un grand pommier en assez bonne forme, et un beau noyer, juste à côté de la cabane.


 Pour le supposé prunier, décision est faite de le couper (à la scie, exercice un peu sportif, le tronc est gardé pour plus tard), et de le remplacer par deux cerisiers, deux variétés complémentaires pour la pollinisation et pour étaler les récoltes. Il était temps de le faire, mais ça a été un vrai plaisir de les planter. Et remarquez les tuteurs en... bambous!

Et dernière action sur le jardin, couper un groupe de vilains thuyas près du coin de la maison. Il y a déjà plus de vingt thuyas le long de la clôture, c'est bien assez. Les filles ont bien travaillé à faire un gros tas de branche.