dimanche 6 janvier 2013

Un autre niveau de provisoire

Depuis sept mois, la Cute House est habitée en permanence, mais toujours dans le « provisoire ». Pour mieux réussir les travaux, nous avons opté de garder une bonne partir de nos affaires -- en gros, tout le nonessentiel pour la vie -- dans le stockage.

Or, on sent que nous sommes quand même prêts de passer à un autre niveau de « provisoire ». Surtout que pour nous, les bons sons sont presque essentiels à la vie.

Alors de plus comme Chef Bricoleur est handicapé ce week-end (chirurgie de la main), on passe au « quasi-essentiel », et on sort des étagères du cave et la chaîne hifi des cartons qui gênaient dans le séjour.

Et voilà un étape révolutionnaire. Qu'est-ce qu'on est bien quand même à la Cute House.


samedi 5 janvier 2013

Des nouvelles toilettes, ça se fête !

Pendant les fêtes de la fin de l’année, nous allions recevoir des amis. Hors question de continuer encore avec une seule toilette, la deuxième ayant enfin, euh, expirée. Je vous épargne des images de sa fin de carrière....

Commençons donc par cette belle photo de son emplacement, dans un mini-coin de 85x80 sur le palier descendant au cave.
Le carrelage était certes très beau il était une fois, on aime bien l'effet noir et blanc. Mais il n'est plus du tout en bon état. D'ailleurs vu que cette toilette se trouve à la sortie de la partie "chauffée" de la maison (de l'autre côté de la porte qui donne à la cave), nous avons préféré avoir un sol moins froid aux pieds.
Vous noterez bien le nouveau tuyau PVC d'évacuation installé à droite, qui descend des toilettes à l'étage.

Étape importante pour cette toilette de rez de chaussée était de déplacer la sortie de l’évacuation. Il suffit de s'assoir sur la toilette et tenter de fermer la porte devant vos genoux pour comprendre notre motivation pour cela.

Alors, nouveau sol, nouveau trou, nouvelle cuvette, très bon rafraichissement des murs qui sont extrêmement abimés, victimes de milles et une punaises qu'a adoré l'ancien propriétaire. Comme pour le reste de la maison, aucune signe de travaux ni même rafraichissement dans cette pièce depuis 80 ans. 

Pour le sol nous avons choisi le vinyle souple dans un faux-bois de "Cool & Colors Bois" de la marque Tarkett chez Leroy Merlin (€9,90 le m²). Il est bien assorti au vinyle en lamelles que nous avons dans la pièce à côté (l'entrée/salle à manger). Le sol est vendu en largeur de 4 mètres (soit €38,60 au total). Il nous en reste beaucoup, si ça vous intéresse....

Ce sol recouvrira également le palier devant la descente au sous-sol. Cette fois-ci, pas de casse-tête, on laisse le carrelage en place (ayant confirmé que c'est bien fixé en place) et on le couvre directement avec le vinyle.

L'installation est facile est vite faite. Ça change tout. En une demi-heure on a un beau sol.

Pour la cuvette il n'y a pas dix milles choix. Il nous faut une sortie verticale et sans réservoir. Nous prenons le modèle de "cuvette indépendante" chez Leroy Merlin au prix de €79,90. C'est le même que nous avons acheté pour installer dans notre studio à Paris. Heureusement nous ne l'avions pas encore installé ce dernier : le premier s'est cassé au clin d’œil en serrant un vis. Celui prévu donc pour le studio était sortie de la cave est s'est fait installé à la place de l'autre. Prix total pour l'installation de la cuvette : €159,80. (Mais nous allons tenter un remboursement de Leroy Merlin... on vous tiendra informés.)

Toute neuve et à peine mise en place, elle est déjà cassée ! Du coup il a fallait deux cuvettes au lieu d'une.
Et enfin la cuve bien installée à la diagonale, beaucoup mieux pour la fermeture de la porte quand c'est occupé !  


 Maintenant il ne manque que l'abattant, accessoire très important dans une si petite pièce.












Nous privilégions la fantaisie, dans le respect des couleurs, avec un petit rappel de notre vie parisienne.... Et tout comme pour l'abattant à l'étage, nous avons insisté sur la fonction "frein de chute" pour éviter des claquements de l'abattant. Acheté chez Bricorama, €39,90 (pas disponible sur leur catalogue en ligne). Très beau, et la fonction du frein marche très bien.












A l'arrivée des fêtes, nous avons eu une toilette propre et fonctionnelle à proposer à nos amis, même si elle n'est pas entièrement finie. Les murs seront pour un autre weekend, post-fêtes.



Tour de la vie, tour de la mort

Les bambous peuvent être domptés. Il suffit d'établir certaines limites. J'ai sélectionné quelques chanceux bambous qui auront le droit de continuer de proliférer dans mon jardin. Sauf que cette dite prolifération est limitée précisément aux frontières que je viens de désigner. Avec ma belle amie la pioche, nous avons creusé un tour tout autour de ces bambous chanceux, profond d'une quarantaine de centimètres dans la terre. Tout lien est désormais coupé. Si les rhizomes ont la chance de vivre à l'intérieur de cette île de vie, elles auront à manger. Les autres, elles vont rester sur leur faim, vraiment. Sans feuille, sans branches, sans quoi que ça soit de vert, et sans lumière, elles finiront par mourir enterrées. Et c'est comme ça que ma pioche et moi, on gagnera cette guerre des bambous.

vendredi 4 janvier 2013

Après la guerre passent les brouettes

Voilà enfin une «tombe» vidée des rhizomes de bambou, plus quelques nouvelles pousses coupées à droite et à gauche. Cela doit représenter environ 10 mètres des  rhizomes pour 2 m2 de terrain.
Oui, le terrain vide est plus bas maintenant, les rhizomes ayant donné beaucoup de volume. Mais je pense qu'on arrive à un paysage qui ressemble plus à ce que c'était quand la maison était bâtie il y a 80 ans.

La mort aux bambous !

En ce moment il fait bon (10°) et humide. Climat idéal pour continuer ma guerre personnelle contre les bambous.
Les bambous sont beaux, certes. Mais quand ils envahissent mon jardin comme des romains j'estime qu'ils doivent mourir.
Pour ce faire, je crée des tombes, d'environ 2 mètres de long et un mètre de large. Et je creuse. D'abord aux limites pour couper toutes les  rhizomes et ensuite au milieu.
Parfois quand il me manque un peu de force, je donne des noms aux tombes. Voici où j'enterrai notre banquier qui a fait une catastrophe de notre prêt, voici l'agent immobilier qui nous a fournit de faux papiers, voici le commercial qui voulait nous débarrasser des capricornes dans notre charpente.... Non, non, c'est une blague.


Ma pioche, ma meilleure amie

J'ai essayé un bataillon d'armes pour ma guerre contre les bambous, et j'ai trouvé que c'est vraiment la pioche le meilleur soldat.
Ce service militaire est très dur, je ne le vous cache pas. Mais je suis motivée. Je reste toutefois raisonnable : une ou deux heures par jour, c'est suffisant. J'aimerais bien toujours m'arrêter après une heure. Mais la discipline me manque.
Enlever toutes les rhizomes est une nécessité dans cette démarche. C'est un travail très physique. Mais bon, c'est aussi un sport. Et puis c'est un sport utile en plus !
Je vous les choses comme ça : on aurait pu payer plus cher pour avoir un beau jardin avec une belle pelouse sans un centimètre de rhizome. Et on aurait passer la tendeuse électrique toutes les semaines. Et pour le fitness, on se serait inscrit au gymnase et on aurait payé des cotisations. Voilà donc notre bambou nous donne des excellent séance de sport tout en nous économisant de l'argent ! Dans ce temps de crise, il faut y penser.