dimanche 3 juin 2012

Les murs, les plafonds : à nu !

Le revêtement des murs et plafonds de la Cute House n'est ni esthétique ni à la mode ni, dans beaucoup de cas, sain.




Les moisissures dans la cuisine étaient les plus flagrantes, mais il y en avaient également dans les chambres derrière le papier peint.













Au moins, on a trouvé une façon facile d'enlever le papier peint. Il faut croire que les champignons servent de très bon décolleur.











Le plafond de la cuisine avait non seulement des moisissures mais aussi une très vielle couche de peinture qui pelait de partout, genre gros craquelage.



Et lié à ça on avait un tuyau en métal, très très rouillé, qui amené l'électricité à l'ampoule en plein milieu de la pièce, et qui l'amenait ensuite vers l'ampoule dans l'arrière cuisine. Super....




Et il ne faut pas oublier, bien sur, toute la belle peinture bien dosée de plomb sur les murs de la cuisine.

Alors, les travaux commencent d'abord dans cette pièce. Après avoir attaqué les champignons avec l'eau de javel, on enlève tous les étagères pourries et on gratte toutes les surfaces couvertes d'une couche dégoulinante de graisse noire, et on rebouche les trous, suivi par une application généreuse d'enduit de lissage.



Toutefois le pire, je pense, sont les murs et le plafond jaune moutarde dans l'entrée et toute la cage d'escalier. Ces surfaces sont couvertes d'un crépi épais, très texturisé et surtout très très dur ! Et, bien évidemment, très moche. Pour l'enlever nous avons essayé des produits chimiques, la forte chaleur directe, la ponceuse, notre haleine après une bonne salade à l'ail.... La meilleure solution qu'on a trouvé ? Gratter. Gratter gratter gratter. A la main, avec une petite lame conçue normalement pour lisser l'enduit. On met la musique, on installe l'échelle, et puis, on gratte. Gratte gratte gratte.




Jour et nuit, on gratte.











Il semble que pendant la vie de la Cute House, elle a vécu quelques travaux quand même. Ces travaux ont été réalisés sur plusieurs plafonds et quelques murs,  dont les plafonds de la cuisine et de l'entrée. Certainement, le propriétaire n'a pas aimé le crépi parce qu'il n'a pas fait l'effort d'en ajouter une bonne couche sur le plâtre blanc qu'il venait de poser. Donc on a aussi quelques rayures peu droites, encore moins bien finies, toutes blanches et lisses au milieu de tout ce zoo de crépi moche. Ici on voit le plafond de l'entrée, déjà bien gratté. Les continents le plus foncés sont là où le vieux crépi était le plus résistant.


Comme ça fait des années et des années qu'ils y sont et que personne ne les entretient, il est facile d'imaginer toutes les saletés -- composées surtout de la poussière et de très vielles toiles d'araignée, mais aussi, à notre plaisir de découverte, une bonne variété de cheveux humains.

Mais on gratte quand même. On enfile des gants, on met des lunettes en plastique, on porte une casquette, on prévoit un bon bain après l'effort, et on laisse tout ces saletés du passé tomber à terre.  Gratte, gratte, gratte, gratte.

Et puis un jour, on arrête de gratter et on commence à enduire. 










On enduit partout.










Jusqu'à enfin, on peut commencer à peindre une ravissante sous-couche en blanc. Et là, on respire. On ne reconnait plus du tout la même pièce.

Mais hélas, ce n'est pas fini. Deux murs et le plafond de fait, c'est déjà énorme. Mais il reste les deux autres murs (heureusement avec moins de surface grâce aux trois portes !). Et après tout ça, la cage d'escalier nous attend. Alors le grattage continue. Un petit peu, tous les jours.



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